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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 18:00

dimanche 31.07.2011, 05:04  - La Voix du Nord

 Guy Leroy (CFDT), Christian Antoniewicz (CFTC), Sergine Guilbert (CFDT) et Henri Tobo (CGT).
GUY LEROY (Secrétaire de l'Antenne Locale CFDT de l'Arrondissement de Béthune),
Christian ANTONIEWICZ (CFTC),
Sergine GUILBERT (Ancienne secrétaire Générale CFDT de l'UTI Artois-Douaisis
Henri TOBO (CGT).
|  ON EN PARLE |

On croyait l'accord conclu. Les déménageurs patienteront encore un peu avant de transporter les meubles et les cartons des organisations syndicales au Mont-Liébaut. Rien ne bougera avant septembre, ont-elles décidé après concertation.

 

PAR CHRISTIAN LARIVIÈRE

bethune@info-artois.fr

 

« On ne cherche pas la polémique mais il y a des choses qui méritent des éclaircissements », annonçait la couleur Henri Tobo, de la CGT, en sortant vendredi d'une réunion avec Sergine Guilbert, Guy Leroy de la CFDT, et Christian Antoniewicz de la CFTC. « Les représentants des autres syndicats sont en vacances. À la mairie aussi il y a des absents. On comprend que tout le monde ne soit pas disponible en ce moment. C'est pour cela que l'on préfère attendre septembre avant d'aller plus loin. » Quelques jours après avoir entendu Yvon Bultel, adjoint au maire, se réjouir d'être parvenu à boucler un dossier en souffrance depuis cinq ans, la démarche est inattendue. Les syndicats ont-ils signé les yeux fermés ? Depuis lors, ils ont épluché la convention et plusieurs points les ont fait tiquer.

« Le 1er mai, le maire nous avait promis que nous serions logés au Mont-Liébaut dans les mêmes conditions que dans la rue de Lille. Le 16 mai, Yvon Bultel nous l'avait répété dans la salle Alpern. À la lecture de cette convention, on se pose des questions », fronce le sourcil Sergine Guilbert.

Première surprise : cet accord en plusieurs pages. « On n'avait pas besoin d'un texte aussi compliqué. Plus c'est synthétique, plus c'est clair », renâcle Henri Tobo.

Premier point d'achoppement : les factures d'eau, de téléphone, d'électricité. « Le téléphone, c'est normal que chacun le paie. Mais pour le reste, dans la rue de Lille, c'était pris en charge par la mairie », observe Sergine Guilbert. Un paragraphe stipulant que le bénéficiaire prendra à ses frais les travaux d'entretien inquiète également les syndicalistes qui jusqu'ici n'avaient jamais envisagé d'avoir à remplacer sur leur trésorerie les radiateurs ou les menuiseries extérieures. Enfin, ils sont aussi chagrinés par une clause évoquant une tacite reconduction tous les cinq ans : « On ne sait jamais ce que peut nous réserver un changement de municipalité. » En formulant toutes ces remarques, les syndicats ne voudraient pas donner l'impression de traîner les pieds : « Il y a des carreaux cassés rue de Lille et on sait qu'on n'y remettra pas le chauffage », soupire Sergine Guilbert. Personne ne refuse de déménager, assure Christian Antoniewicz : « On demande à la mairie de respecter ses engagements, tout simplement. » •

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 18:00
Cet été, les syndicats quittent la rue de Lille pour le Mont-Liébaut

lundi 25.07.2011, 05:04  - La Voix du Nord

 En faisant signer les organisations, Yvon Bultel, adjoint, ferme un dossier ouvert il y à 5ans.
|  LE VISAGE DE L'ACTUALITÉ |

L'été sera chaud dans les tee-shirts, dans les maillots... des syndicats. Les organisations déménagent de la rue de Lille pour le centre Jean-Monnet, au Mont-Liébaut. Avec regrets mais sans payer de loyer. C'est la fin d'un dossier vieux de 5 ans.

 

PAR DAVID CIERNIAK

 

bethune@info-artois.fr

Initié sous Jacques Mellick et terminé sous Stéphane Saint-André. Yvon Bultel goûte avec une certaine saveur la fin d'un dossier « qui a pris un certain temps et donné lieu à beaucoup de rencontres », précise l'adjoint au maire. Plusieurs années ont été nécessaires pour qu'organisations syndicales et municipalité trouvent un terrain d'entente. La faute à son prédécesseur avait accusé Stéphane Saint-André, lors de la dernière cérémonie du 1er Mai. « L'opération avait été mal engagée », avait-il déclaré. Mais le temps fut aussi une question d'argent. Stéphane Saint-André et Yvon Bultel avaient dû essuyer la colère des organisations syndicales lorsqu'elles apprirent la volonté de leur réclamer des loyers. Aujourd'hui encore Yvon Bultel demeure droit dans ses bottes. « Un élu n'a-t-il pas le droit de rechercher des subventions ?

Je suis responsable des deniers publics béthunois », déclare l'adjoint au budget. D'ailleurs, il précise à nouveau qu'il n'y a pas que les syndicats qui avaient été sollicités dans sa recherche de financement. Il a frappé à la porte d'Artois Comm. « puisque ce sont des syndicats d'arrondissements ! », justifie-t-il ; mais aussi à celle du ministre du Travail, ou encore des conseils régional et général. Sans succès. « Je considère que dans ce déménagement, la ville accuse une perte. Centre Jean-Monnet, elle percevait des loyers, avec notamment la CAF », explique Yvon Bultel. Une somme estimée à près de 40 000 E par an. Sans compter les frais dépensés en peinture, éclairage... « On leur donne davantage de surface et de sécurité », glisse Yvon Bultel. « Je trouvais inadmissible de recevoir des salariés dans un immeuble moyenâgeux », estime l'adjoint pour justifier le déménagement. Un changement d'adresse qui prend « la forme d'un respect pour les syndicats » et accompagné d'une convention. « C'est nouveau et j'y tiens, elle permet de mieux lier ville et organisations syndicales », ajoute-t-il.

Les feux sont donc au vert et le déménagement, suivant la volonté des syndicats, peut s'étaler jusqu'à fin août. Au centre Jean-Monnet II, au dessus de la viennoiserie, les surfaces ont été attribuées suivant les résultats des dernières élections prud'homales. On retrouve ainsi les organisations déjà présentes au 558, rue de Lille (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC...) ainsi qu'une petite dernière, la FSU (représentant les salariés de la fonction publique d'Etat). « Les syndicats vont facilement s'intégrer dans un quartier qui vit, et sont situés à proximité de la gare et de la sortie d'autoroute, sans oublier, que l'on règle également le problème de stationnement », déclare Yvon Bultel. •

 

COMMENTAIRE :

 

TRES BONNE OPERATION DE COMMUNICATION DE MONSIEUR BULTEL EN L'ABSENCE DE MONSIEUR SAINT ANDRE.

POUR LE MOMENT LES ORGANISATIONS SYNDICALES ATTENDENT DE PRENDRE CONNAISSANCE DE LA CONVENTION !

NOUS PENSONS QUE MONSIEUR BULTEL VA VITE EN BESOGNE !

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 20:00

camera.jpgNous avons appris par des camardes que lors de la dernière réunion du Comité Technique Paritaire d'Artois Comm, Il a été question de la mise en service des caméras de surveillance recemment installées sur les sites de l'Agglomération.

 

Celles-ci auraient été posées afin d'éviter les intrusions.

 

Force Ouvrière a soutenu les yeux fermés le projet, (pourtant il s'agissait de les ouvrir !)

 

La CGT de son côté a voté contre estimant que certaines caméras n'étaient pas orientées correctement. Quoiqu'il en soit la CNIL est saisie du dossier.

 

La CFDT demandera une copie du dossier lors de la prochaine réunion DRH, afin de l'examiner.

 

Notre organisation est néanmoins surprise que les syndicats n'aient pas été consultés sur le positionnement des caméras avant que celles-ci ne soient intallées.

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 19:00

DESORMAIS LES SACHETS EN PLATIQUE

PEUVENT ETRE MIS DANS VOTRE POUBELLE SELECTIVE

 

 

memo-tri.jpg

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 18:00
Les syndicats déménagent au Mont-Liébaut sans loyers à payer mais pas sans regrets

mardi 03.05.2011, 05:06  - La Voix du Nord

 Les syndicats quittent la rue de Lille pour le centre Jean-Monnet a confirmé le maire.
|  ON EN PARLE |

Stéphane Saint-André l'a annoncé dimanche, lors des cérémonies du 1er Mai. Les syndicats vont déménager au Mont-Liébaut avant la fin de l'année. Les organisations ont pris acte de la décision du maire et regrettent de quitter la rue de Lille. La question de l'avenir du bâtiment reste posée.

 

PAR DAVID CIERNIAK

bethune@info-artois.fr

Allait-il attendre la réunion prévue le 16 mai avec les organisations syndicales pour annoncer sa décision ou le maire a-t-il été contraint par l'intervention de la CFE-CGC ? Car c'est entre la notion de « valeur du travail » évoquée dans son discours et la remise de médailles que Stéphane Saint-André a fait un détour par la rue de Lille. « Ce bâtiment vétuste manque de sécurité et n'est pas digne », a-t-on entendu à propos du numéro 558.

Un dossier vieux de 5 ans

Voilà donc la fin annoncée d'un dossier vieux de 5 ans. Initié par Jacques Mellick « et mal engagé dans la manière et dans lequel on a perdu du temps », précise un porte-parole syndical. Le déménagement a également tardé avec le maire actuel. C'est que le point d'achoppement entre municipalité et organisations syndicales de salariés se situait au niveau financier. En remettant les clés de la nouvelle adresse syndicale, les élus réclamaient des loyers. « Par respect pour l'argent du contribuable », assure Stéphane Saint-André. C'est impossible avaient répondu en choeur les organisations syndicales. Après avoir tapé en vain à la porte des unions nationales et à celle d'Artois Comm., le maire a dû se résoudre. « Les syndicats déménagent dans les conditions actuelles » a-t-il précisé lors du 1er Mai. En clair, sans payer de loyers. C'est peut-être là aussi le prix à payer pour assumer le rôle de ville centre de l'arrondissement.

« Nous n'avons pas exprimé le désir de quitter la rue de Lille mais il est vrai que les locaux n'étaient plus adaptés en terme d'accessibilité pour les handicapés ou encore en terme de sécurité », déclare Henri Tobo, un militant CGT qui a déjà connu un premier déménagement. C'était sous l'ère Mellick, fin des années 80 début 90, La Comédie de Béthune avait pris possession de La Bourse du travail. S'il se réjouit que ce changement d'adresse permette aux organisations syndicales d'accéder aux nouvelles technologies (Internet) et à une salle de réunion, Henri Tobo regrette la centralité de la maison des syndicats actuelle et sa proximité avec les transports en commun. « Elle est simple à trouver pour les personnes qui ne la connaissent pas et puis il y a de la place pour se garer », estiment également Christian Antoniewicz pour le CFTC ou encore Patrick Durieux pour FO. Là encore, on prend acte mais regrette de quitter la rue de Lille. « Si les différents maires de la ville qui se sont succédé avaient entretenu le bâtiment, on n'en serait pas là », confiait Christian Antoniewicz. Pas sur d'ailleurs que lors des prochains rassemblements à l'occasion de cortèges et manifestations le rendez-vous soit fixé place Jean-Monnet, au Mont-Liébaut.

Vente ou démolition

Si le 16 mai les organisations syndicales et les élus confirment définitivement ce déménagement, quid du 558 rue de Lille ? La ville a-t-elle les moyens de conserver et remettre en état cet immeuble énergivore ? Stéphane Saint-André n'y croit pas. Soit un investisseur privé se positionne pour « faire des logements de qualité » ; soit c'est la démolition. « On pourrait ainsi aérer le quartier avec une belle ouverture sur l'esplanade du parc du Perroy », imagine le maire. Rasée l'actuelle maison des syndicats qui servit autrefois comme magasin de tabac ras ! On entend déjà la réponse des opposants : projet fumeux. •

 

COMMENTAIRE :

 

VOILA UN ENGAGEMENT FORMEL DU MAIRE DE BETHUNE : INDIQUANT CLAIREMENT QUE LES ORGANISATIONS SYNDICALES DEMENAGENT DANS LES CONDITIONS ACTUELLES.

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 09:45

cfdt animateurs de formations syndicales

Du 15 ai 18 mars, s'est déroulé un stage dont l'objectif était de former de nouveaux animateurs de formation.

 

Guy LEROY, secrétaire de Section à Artois  Comm participait à celui-ci.

 

Cette formation était d'une trés bonne qualité et l'ambiance chaleureuse.

 

Désormais la région Nord - Pas-de-Calais dispose d'un vivier d'animateurs qui permettra aux militants de bénéficier d'une formation adaptée répondant à leurs attentes. 

 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 18:00
Yvon Bultel (à d.) attend un déménagement des syndicats. À la CGT comme ailleurs, on refuse.
|  • ON EN PARLE |

La Maison des syndicats doit déménager au Mont-Liébaut où le centre Jean-Monnet l'attend. Mais le bras de fer entre les partenaires sociaux et la municipalité perdure. Les uns dénoncent des charges qu'ils n'avaient pas à régler rue de Lille quand l'autre refuse de servir de vache à lait à tout l'arrondissement.

 

 

PAR CHARLES-OLIVIER BOURGEOT

 

Cet après-midi-là, la porte avant est close, l'arrière barricadée, les fenêtres grillagées. La Maison des syndicats est une cible facile pour cambrioleurs, en tout cas l'était. Murs délabrés, peintures écaillées, pertes de chaleur considérables, le vieux bâtiment qui l'abrite se meurt en plein coeur de la rue de Lille. Son avenir est ailleurs. Au Mont-Liébaut. Le centre Jean-Monnet II est fini. Il attend des syndicats d'arrondissement, pas franchement enthousiastes. « Déjà du temps de la bourse du travail, place du Jeu-de-Paume, ils ne voulaient pas déménager », nuance Yvon Bultel, adjoint en charge du dossier.

 

Sauf qu'ici le problème est tout autre. Au fond, la plupart des organisations se sont rangées bon gré mal gré à l'idée d'un déménagement, conscientes par exemple des risques encourus dans cette vieille bâtisse. « On a laissé le bâtiment se délabrer. On n'ose même plus ouvrir les fenêtres », constate Christian Antoniewicz, secrétaire de l'UL CFTC qui met, comme les autres, les précédentes municipalités dans le même sac. « Ici, c'est vétuste, pourri », souffle Eric Fatoux, secrétaire adjoint de la CGT.

 

Même topo chez Sergine Guilbert, responsable de l'UL CFDT : « On reçoit du public. On peut être parfois 50 ou 100 dans la Maison. S'il arrive quelque chose, le responsable, c'est monsieur le maire. »

 

Commentaire : Il s'agit en effet d'un ERP (Etablissement recevant du Public) classé en 5 éme catégorie. Le batiment doit donc répondre aux normes prescrites par la loi.

 

Qu'importe, les organisations syndicales refusent de partir, malgré l'aide logistique que la mairie serait prête à leur fournir. « On ne va quand même pas mettre leurs affaires dans les cartons », raille Henri-Claude Honnart, adjoint à l'urbanisme.

 

Sauf que du côté des partenaires sociaux qui se sont réunis début février pour en discuter, on se dit, sur ce sujet, sans contact avec la mairie depuis plusieurs mois.

 

« Vous avez des nouvelles, vous ? », s'enquiert Eric Fatoux lors de notre visite.

 

Surtout, le contentieux sur le paiement des charges dont devront désormais s'acquitter les syndicats n'est toujours pas réglé.

 

« À la CGT, on ne vit qu'avec les cotisations, ce n'est pas énorme. L'eau, l'électricité, le chauffage, c'est estimé à 400 E par mois. Nous, on refuse de bouger tant que la solution n'est pas trouvée. » La municipalité aurait pourtant proposé une subvention pour couvrir les frais et éviter les excès.

 

Commentaire : Pour celà, il faut une convention Monsieur HONNART !

 

En effet celle-ci doit prendre en compte les variations de coûts de l'énergie ....

 

Les syndicats attendent une proposition écrite afin qu'elle celle-ci puisse être discutée et adoptée en intersyndicale,

 

Henri-Claude Honnart : « Ils peuvent même faire des économies. Il suffit de faire attention à leur consommation d'électricité. »

 

Et puis, Yvon Bultel a tenté de trouver une compensation ailleurs, renvoyant la patate chaude à Artois Comm., sous prétexte que ces unions locales couvrent l'ensemble de l'arrondissement,

 

Commentaire : Surprenant, Monsieur BULTEL, sait-il que la communauté d'agglomération de l'Artois (Artois Comm) ne couvre qu'une partie du territoire de l'arrondissement ?

 

Pourquoi n'a-t-il pas contacter Artois-Lys, La CCNE et les autres communauté de communes ?????

 

Au fait, Monsieur l'Adjoint au Maire ; La Ville de Béthune ne touche-t-elle pas une dotation financière spéciale en sa qualité de Ville-Centre ?

 

Comment font les autres villes, Arras, Saint Omer ..... ?

 

ou en se tournant vers le ministère du travail. Il a même écrit à Paris pour que les centrales syndicales participent aux frais.

 

Commentaire : Ce genre de démarche a surpris les centrales syndicales, trés rarement interpelées à ce sujet, elles ont donc retourné le courrier aux instances locales pour information !

 

Là, le refus se double d'une exaspération des UL qui n'ont guère apprécié ce courrier à Paris. « Je le répète, ce n'est pas à Béthune de tout payer », martèle Yvon Bultel.

 

À la CFTC, on ramène Béthune à son statut de ville-centre : « Si je demande à Villedary (maire de Noeux) de nous prêter un local, il le fera. Mais les Prud'hommes sont à Béthune. » •

 

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 06:00
Aide au paiement d'une complémentaire santé (ACS)

 

La loi du 13 août 2004 portant réforme de l'assurance maladie, a créé une aide financière pour les personnes en difficulté qui souhaiteraient souscrire ou continuer à bénéficier d'une complémentaire santé. Cette aide au paiement d'une complémentaire santé (ACS), nommée dans la loi "crédit d'impôt", est réservée aux personnes dont les ressources n'excèdent pas plus de 20 % le plafond d'attribution de la CMU complémentaire (CMUC).

Le montant de l'aide varie en fonction de l'âge. Quant au plafond de ressources à ne pas dépasser, il est réévalué chaque année au 1er juillet (plafond de ressources).

Depuis le 1er janvier 2006, les personnes qui ont droit à l'aide au paiement d'une complémentaire santé peuvent bénéficier de la dispense d'avance des frais pour la part des dépenses prises en charge par l'Assurance Maladie.

QUI PEUT PRETENDRE A L'ACS ?

La personne, en situation régulière sur le territoire français depuis plus de trois mois, dont les ressources sont comprises entre le plafond de la CMUC et ledit plafond majoré de 20 % : plafond de ressources pour l'attribution de l'aide pour l'acquisition d'une assurance complémentaire santé.

L’appréciation des ressources est effectuée par les caisses d’assurance maladie des régimes de base dans les mêmes conditions que pour l’attribution de la CMU complémentaire.

QUEL EST LE MONTANT DE L'AIDE ACCORDE ?

Il est établi pour chaque personne couverte et varie en fonction de l’âge: montant de l'aide pour l'acquisition d'une assurance complémentaire santé.

COMMENT FONCTIONNE L'ACS ?

Le demandeur remet sa demande à la caisse d’assurance maladie de base dont il relève. S'il remplit les conditions d'attribution, celle-ci lui remet une attestation de droit avec un "chèque aide pour une complémentaire santé" qui lui permet de bénéficier d'une réduction sur sa cotisation d’assurance complémentaire. Sur présentation de ce document à un organisme de protection complémentaire dans un délai de six mois, l’intéressé bénéficie d’une réduction sur le montant annuel de sa cotisation complémentaire équivalente au montant de l'aide accordée. L’organisme de protection complémentaire applique la prime réduite et bénéficie en contrepartie auprès du fonds de financement de la CMU Complémentaire, d’un avoir équivalent au montant de la réduction de prime.

A noter que le bénéficiaire a en outre droit à la dispense d’avance de frais pour la part des dépenses prises en charge par l’assurance maladie obligatoire, sous réserve qu’il respecte le parcours de soins coordonné.

COMMENT EST FINANCEE CETTE AIDE ?

 

L'aide est alimentée par une contribution des organismes de protection complémentaire de santé au financement de la CMU complémentaire et de l'ACS.

 
Textes d'application :
Articles L.863-1 à 863-6 du code de la sécurité sociale [Site Legifrance]
 
Articles R.863-1 à 863-6 du code de la sécurité sociale [Site Legifrance]
 
Arrêté du 23 décembre 2004 relatif au contenu de l'attestation remise aux bénéficiaires du droit à déduction du montant du crédit d'impôt au titre des contrats d'assurance complémentaire de santé individuels sur la cotisation ou prime annuelle d'assurance complémentaire [Site Legifrance]
 
 
 

 Pour plus d'information contactez votre Secrétaire de Section CFDT

 

des dossiers sont à votre disposition

 

 

Source site de la sécurité sociale.

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 04:36
JOURNAL "L'AVENIR DE L'ARTOIS" DU 10/02/2011
Syndicalisme
Trois jours d'écoute et d'information

jeudi 10.02.2011, 14:00

Guy Leroy attire l'attention sur les réformes.
Guy Leroy attire l'attention sur les réformes.

 

La CFDT a donné rendez-vous à ses sympathisants et syndiqués pour leur donner une tribune d'expression. Le 3  février, dans le cadre de l'opération "1 2 3 public", l'hôtel communautaire d'Artois Comm a accueilli en début d'après-midi une réunion des agents sur le thème " la réforme et ses conséquences".

 

Pascal Catto, secrétaire général de l'organisation syndicale pour la région est intervenu pour expliquer de quelle manière les réformes, de l'âge de la retraite ou des collectivités, peuvent impacter les conditions de travail.

Pierre Duriez, est intervenu en sa qualité de cadre CFDT pour évoquer les réformes au niveau des collectivités territoriales. En effet, le non remplacement d'un départ en retraite sur deux, ou le désengagement de l'État peut impacter les conditions de travail car du fait de la décentralisation, les collectivités ont de plus en plus de responsabilités tandis que dans le même temps les crédits alloués diminuent. À cela s'ajoute la suppression des conseils généraux prévue pour 2 014.
Après un bref exposé sur les conséquences des réformes pour la fonction publique territoriale, Guy Leroy, secrétaire de section de la communauté d'agglomération, a cédé la parole aux agents.

Pour ou contre la réforme des retraites ? 

Une question de l'assistance demande si le syndicat est pour ou contre la réforme des retraites. « Nous sommes pour une réforme mais pas celle-là  », répond Pascal Catto. L'interlocuteur rebondit en parlant de sa propre situation, évoquant son entrée tardive sur marché du travail avant d'élargir sur la jeunesse que l'on pousse à faire de longues études. « Le fait d'entrer dans la vie active tard repousse l'âge de la retraite et crée une incertitude quant à la condition physique des retraités et à leur espérance de vie. » Pendant les trois premiers jours de février, la CFDT a fait un état des lieux des fonctions publiques. Chaque jour d'écoute a donné lieu à une synthèse au niveau régional avant une mise en commun des consultations au niveau national en avril. L'organisation syndicale y conviera les salariés dont le témoignage sera le plus révélateur des difficultés rencontrées au travail.

Christophe FORESTIER

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 12:29

 EXTRAIT DU JOURNAL "LA VOIX DU NORD" DU 12/02/2011 

 
  • Une prime de « présentéisme » qui fait débat à Artois Comm.

    samedi 12.02.2011, 05:05  - La Voix du Nord

     Alain Wacheux a joué le modérateur.
    |  ON EN PARLE |

    Que faut-il entendre par « présentéisme » ? Le jargon du management a fait entrer ce mot

     

    dans le vocabulaire des directeurs des ressources humaines mais pas encore dans le dictionnaire. Aussi plus d'un délégué d'Artois Comm. a paru perplexe, mercredi soir, quand le terme a été prononcé au conseil communautaire.

    « En concertation avec les représentants du personnel, un groupe de travail a été mis en place afin de réfléchir à un plan d'action de lutte contre l'absentéisme », a annoncé le vice-président Léon Copin. Et il a expliqué que ce groupe préconisait l'instauration d'une prime de 51 E par mois qui serait allouée à chaque agent s'il ne compte aucun jour d'absence. Chaque jour d'absence entraînera une diminution de 17 E. « Ainsi, dès que l'agent est absent au moins trois jours dans le mois (pour maladie, maternité, paternité, grève, absence pour service non fait), il ne percevra aucune prime de présentéisme le mois suivant », a expliqué le maire de Noyelles-lez-Vermelles.

    « Nous n'avons pas besoin d'agents présents mais d'agents motivés et compétents », est monté le premier au créneau Philippe Preudhomme, observant que la première contre-partie d'une rémunération prévue par le Code du Travail était.... la présence au travail.

    « Cette prime me paraît entachée de discrimination. Elle récompense le fait d'être en bonne santé et pénalise les malades. C'est moralement contestable et probablement plus coûteux que d'étoffer la direction des ressources humaines pour qu'elle puisse recevoir des gens qui ne sont pas forcément paresseux mais qui éprouvent une souffrance au travail. » Porte-parole du groupe communiste, Bernard Blondel a bondi à l'idée qu'un fonctionnaire territorial puisse perdre une prime pour fait de grève. Le Vert Joël Caron l'a rejoint sur ce point en dépit des protestations de Léon Copin affirmant que le droit de grève était sacré à ses yeux et que les représentants syndicaux ne s'étaient pas opposés à cette mesure. Philippe Preudhomme reprenait la parole pour distinguer « les tire-au-flanc, que l'on ne peut pas tolérer » des agents en difficulté « dont il faut s'occuper de manière personnalisée ». Serge Decaillon ajoutait un grain de sel aux propos de son camarade Bernard Blondel et Yvon Bultel choisissait délicatement ses euphémismes pour évoquer les arrêts de travail signés par « les médecins très gentils ».

    Sans réserve

    Arguments des uns, contre-arguments des autres, précisions du président Alain Wacheux dans son rôle de modérateur, le débat s'éternisait.

    C'est alors que le Beuvrygeois Arnaud Figenwald, dont l'assemblée n'avait jamais entendu le son de la voix depuis qu'il siège à Artois Comm., est sorti de ses gonds : « Je suis choqué. Vous êtes en train de chipoter pour accorder 50 E à des agents territoriaux. C'est un outil de ressources humaines très utile et qui ne pénalisera personne. » Michel Piard, dont l'engagement politique est différent mais qui élu à Béthune et fonctionnaire à Lillers a lui aussi a un pied de chaque côté de la barrière, a volé à la rescousse : « La seule valeur ajoutée d'une collectivité, c'est son personnel. Je voterai sans réserve cette prime. » Quand Alain Wacheux a mis la délibération aux voix, il y a eu une seule opposition (celle d'André Delhaye) et quatorze abstentions. •

  •  

    CHRISTIAN LARIVIÈRE

  • POSITION DE LA SECTION CFDT D'ARTOIS COMM

  • La Section CFDT d'Artois Comm n'a pas été associée à cette démarche de prime de présentéisme, et n'a d'ailleurs pas pu prendre connaissance du texte final présenté au Conseil Communautaire en effet la DRH nous a rappelé que seuls les avis des représentants du personnel élus au sein du CHS et CTP sont requis avant la présentation d’un tel projet en bureau et conseil communautaire.  Dans ce sens et afin de ne pas faire obstacle au rôle des représentants du personnel, le contenu de la délibération ne pouvait nous être communiqué.

      

    Sur le fond, il était question de lutter contre  les arrêts "maladie" courts et répétitifs.

  •   

    Et sur cette démarche notre syndicat était en accord avec le groupe de travail. En effet cette prime aurait pu inciter un certain nombre d'agent à moins "poser".

     

    Là où nous sommes en désaccord, c'est sur les modalités d'application du texte proposé en effet, il n'est plus question "d'arrêts abusifs" mais de tout types d'arrêts y compris les jours de grève.

     

    La Grève serait-elle  considérée comme un arrêt abusif ???

  •  

    Idem pour les jours attribués pour le décés d'un proche ??? les jours  de naissance ??? Etc...

     

    Malheureusement, nous ne pouvons que nous incliner devant la décision prise, le projet de délibération ayant présenté lors du Comité Technique Paritaire aux organisations syndicales élues, nous les renvoyons donc devant leurs responsabilités quant au contenu.

     

    N'hésitez pas à nous faire part de vos observations via ce blog, nous ne manquerons pas de les faire remonter lors des prochaines réunions mensuelles RH de la Collectivité.

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