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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 18:00
Yvon Bultel (à d.) attend un déménagement des syndicats. À la CGT comme ailleurs, on refuse.
|  • ON EN PARLE |

La Maison des syndicats doit déménager au Mont-Liébaut où le centre Jean-Monnet l'attend. Mais le bras de fer entre les partenaires sociaux et la municipalité perdure. Les uns dénoncent des charges qu'ils n'avaient pas à régler rue de Lille quand l'autre refuse de servir de vache à lait à tout l'arrondissement.

 

 

PAR CHARLES-OLIVIER BOURGEOT

 

Cet après-midi-là, la porte avant est close, l'arrière barricadée, les fenêtres grillagées. La Maison des syndicats est une cible facile pour cambrioleurs, en tout cas l'était. Murs délabrés, peintures écaillées, pertes de chaleur considérables, le vieux bâtiment qui l'abrite se meurt en plein coeur de la rue de Lille. Son avenir est ailleurs. Au Mont-Liébaut. Le centre Jean-Monnet II est fini. Il attend des syndicats d'arrondissement, pas franchement enthousiastes. « Déjà du temps de la bourse du travail, place du Jeu-de-Paume, ils ne voulaient pas déménager », nuance Yvon Bultel, adjoint en charge du dossier.

 

Sauf qu'ici le problème est tout autre. Au fond, la plupart des organisations se sont rangées bon gré mal gré à l'idée d'un déménagement, conscientes par exemple des risques encourus dans cette vieille bâtisse. « On a laissé le bâtiment se délabrer. On n'ose même plus ouvrir les fenêtres », constate Christian Antoniewicz, secrétaire de l'UL CFTC qui met, comme les autres, les précédentes municipalités dans le même sac. « Ici, c'est vétuste, pourri », souffle Eric Fatoux, secrétaire adjoint de la CGT.

 

Même topo chez Sergine Guilbert, responsable de l'UL CFDT : « On reçoit du public. On peut être parfois 50 ou 100 dans la Maison. S'il arrive quelque chose, le responsable, c'est monsieur le maire. »

 

Commentaire : Il s'agit en effet d'un ERP (Etablissement recevant du Public) classé en 5 éme catégorie. Le batiment doit donc répondre aux normes prescrites par la loi.

 

Qu'importe, les organisations syndicales refusent de partir, malgré l'aide logistique que la mairie serait prête à leur fournir. « On ne va quand même pas mettre leurs affaires dans les cartons », raille Henri-Claude Honnart, adjoint à l'urbanisme.

 

Sauf que du côté des partenaires sociaux qui se sont réunis début février pour en discuter, on se dit, sur ce sujet, sans contact avec la mairie depuis plusieurs mois.

 

« Vous avez des nouvelles, vous ? », s'enquiert Eric Fatoux lors de notre visite.

 

Surtout, le contentieux sur le paiement des charges dont devront désormais s'acquitter les syndicats n'est toujours pas réglé.

 

« À la CGT, on ne vit qu'avec les cotisations, ce n'est pas énorme. L'eau, l'électricité, le chauffage, c'est estimé à 400 E par mois. Nous, on refuse de bouger tant que la solution n'est pas trouvée. » La municipalité aurait pourtant proposé une subvention pour couvrir les frais et éviter les excès.

 

Commentaire : Pour celà, il faut une convention Monsieur HONNART !

 

En effet celle-ci doit prendre en compte les variations de coûts de l'énergie ....

 

Les syndicats attendent une proposition écrite afin qu'elle celle-ci puisse être discutée et adoptée en intersyndicale,

 

Henri-Claude Honnart : « Ils peuvent même faire des économies. Il suffit de faire attention à leur consommation d'électricité. »

 

Et puis, Yvon Bultel a tenté de trouver une compensation ailleurs, renvoyant la patate chaude à Artois Comm., sous prétexte que ces unions locales couvrent l'ensemble de l'arrondissement,

 

Commentaire : Surprenant, Monsieur BULTEL, sait-il que la communauté d'agglomération de l'Artois (Artois Comm) ne couvre qu'une partie du territoire de l'arrondissement ?

 

Pourquoi n'a-t-il pas contacter Artois-Lys, La CCNE et les autres communauté de communes ?????

 

Au fait, Monsieur l'Adjoint au Maire ; La Ville de Béthune ne touche-t-elle pas une dotation financière spéciale en sa qualité de Ville-Centre ?

 

Comment font les autres villes, Arras, Saint Omer ..... ?

 

ou en se tournant vers le ministère du travail. Il a même écrit à Paris pour que les centrales syndicales participent aux frais.

 

Commentaire : Ce genre de démarche a surpris les centrales syndicales, trés rarement interpelées à ce sujet, elles ont donc retourné le courrier aux instances locales pour information !

 

Là, le refus se double d'une exaspération des UL qui n'ont guère apprécié ce courrier à Paris. « Je le répète, ce n'est pas à Béthune de tout payer », martèle Yvon Bultel.

 

À la CFTC, on ramène Béthune à son statut de ville-centre : « Si je demande à Villedary (maire de Noeux) de nous prêter un local, il le fera. Mais les Prud'hommes sont à Béthune. » •

 

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